Le contrôle D'étanéité |
Le contrôle D'étanéité
Le contrôle D'étanéité
L’étanchéité telle que nous la traitons dans cet ouvrage se définit comme la capacité qu’a une enveloppe à garder son contenu intact. Cela signifie qu’elle est apte à empêcher tout passage de fluide au travers de ses parois, qu’il soit entrant ou sortant. Dans la pratique, l’étanchéité absolue est utopique et cette aptitude devra se situer à un niveau nécessaire et suffisant pour garantir les critères de qualités recherchés.
Dans les transferts de fluides, il existe également des phénomènes plus complexes que le simple écoulement qu’on résumera sous les termes :
perméation et diffusion. Ces phénomènes ne remettent pas en cause l’étanchéité d’une paroi, dans la très grande majorité des cas. Nous ne les traiterons pas, mais ils seront cités quand ils peuvent interférer avec un contrôle et perturber la mesure, typiquement dans le test hélium sous vide.
Le niveau d’étanchéité s’exprime par le seuil de refus ou de rejet. C’est la limite à partir de laquelle on déclarera une pièce bonne ou mauvaise.
Un seuil fixé trop bas conduit à faire de la surqualité. À l’inverse un seuil trop tolérant fait prendre le risque de décevoir le client ou l’utilisateur final par une qualité insuffisante.
Dans tous les cas, exprimer un seuil de refus comme cela : zéro fuite ! n’est pas réaliste et il faut se plier au difficile exercice qu’est l’estimation de la taille de fuite maximale acceptable. Il faut accepter l’idée qu’un produit vendable peut fuir, mais pas trop. Tout est dans la mesure.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire